État de l’occupation du sol 2016
Zone d’étude
La zone d’étude porte sur le périmètre actuel du Parc naturel régional de Camargue d’une surface de 10 243 ha.
Résultats principaux
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Un territoire majoritairement composé d’espaces naturels liés à l’eau
58 000 ha, dont 63% de zones humides et milieux associés et 37 % d’eau libre.
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Faible composante en espaces naturels terrestres
11 000 ha, dont 77% de prairies naturelles et boisements, le reste pour les plages et dunes
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Un territoire cultivé dominé par les grandes cultures
24 000 ha, dont 68 % de blé et riz.
Carte de l’occupation du sol de 2001 et de 2016.
La donnée qui s’affiche est celle de l’année 2016. Pour afficher les données de l’année 2001, sélectionner la couche à droite dans le picto « Afficher les thématiques » (3ème en partant du haut)
Évolution de l’occupation du sol 2001-2016
Évolution des milieux cultivés
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Les terres arables progressent légèrement sur l’ile de Camargue : + 943 ha (+6%).
Cette progression ne semble pas provenir de l’évolution des grandes cultures, notamment des cultures céréalières.
En effet, dans la même période, leur surface connait une baisse continue : – 1611 ha (-11%). -
Les cultures fourragères et les prairies temporaires augmentent de plus de 1754 ha depuis 2001.
Cette croissance pourrait correspondre au développement des besoins de l’élevage (pâturage, fauchage) et à une intensification significative en terme d’évolution d’effectifs depuis 20001.
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Les cultures maraichères s’accroissent régulièrement depuis 15 ans : + 800 ha.
Les surfaces totales ne dépassent cependant pas 1100 ha en 2016. Cette progression concerne exclusivement la culture de tomates et melons de plein champ.
Évolution des milieux naturels
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La principale « évolution » vient des acquisitions successives des terrains de la Compagnie des Salins (Pèbre,Fangassier, Bélugue, Galabert, Vaisseau, Rascaillan, Beauduc et Saint Anne) par le Conservatoire du littoral depuis 2008.
Dans ce cadre, près de 4608 ha de marais salants sortent du système de production du sel de Salin-de-Giraud. Ces anciens salins évoluent rapidement vers des étangs et/ou lagunes et vers des sansouires.
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Les étangs et/ou lagunes gagnent 3970 ha (+29%) et les sansouires 641 ha (+6.45%).
Ainsi, il n’y a pas de perte de milieux naturels mais des recompositions internes de surfaces en faveur des étangs et/ou lagune et les sansouires exclusivement. La gestion environnementale mise en place sur ces espaces vise à restaurer la fonctionnalité des milieux lagunaires méditerranéens.
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Reconquête végétale des anciens salins
La superficie des zones humides augmente sensiblement de près de 1000 ha (+4.75%). Les marais et les roselières sont stables sur cette période.
Crédit images: ©PNRC – Philippe Isenmann, ©PNRC – Marjorie Mercier, ©PNRC – Emanuel Vialet.